Steppes by steppes

Pas mécontents de quitter Pékin et ses rustres habitants, nous prenons nos quartiers dans un wagon du transmongolien pour une longue traversée. Le paysage commence à défiler et les heures s’égrènent lentement, mais pour nous rien ne presse, nos réserves de biscuits sont suffisantes pour tenir jusqu’en Sibérie !
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Nos passeports nous sont confisqués quelques heures au milieu de la nuit, le temps de passer la frontière, puis les premières yourtes font leur apparition avec le lever du jour. Cette fois plus de doute, nous sommes en Mongolie !
Le soleil est déjà haut lorsque nous arrivons à Oulan Bator, cette ville dont la simple évocation vous transporte dans le lointain empire de Gengis Khan… Pourtant elle n’a de mythique que le nom, car avec son architecture soviétique, sa concentration de population, ses grandes avenues encombrées de voitures, au volant tantôt à droite tantôt à gauche, et ses pick-pockets tout aussi ambidextres, elle évolue à des années lumières du reste du pays.
En quête d’un peu plus d’authenticité, nous décidons d’aller passer deux jours dans le parc national de Terelj, à une cinquantaine de kilomètres plus à l’est. Le trajet en bus local vaut son pesant d’or et après 3 heures à se faire tamiser dans tous les sens, nous sommes débarqués en plein nulle part. Un peu de patience et c’est finalement à cheval que nous gagnerons notre camp, faute de pouvoir franchir la rivière par un autre moyen, avant d’être accueillis avec beaucoup d’égards par une dynamique grand-mère.
L’occasion pour nous de goûter à quelques spécialités culinaires – bien moins abjectes que ce que les échos glanés ici et là nous laissaient présager – et de passer notre première nuit en yourte.
Le lendemain nous enfourchons nos montures pour la journée mais avouons le franchement, passées les premières minutes à s’extasier de chevaucher les cheveux au vent, être assis sur une selle russe tourne vite au supplice. Heureusement que la gentillesse de nos hôtes a largement compensé ce petit désagrément, car même s’il ne fut pas toujours aisé de se comprendre, il est des sourires qui ne trompent pas.
Après ce premier aperçu de la vie nomade, il était temps de passer aux choses sérieuses et nous optons pour une grande boucle de 3 semaines et près de 4000 km – via la fringante agence horseback – qui va nous conduire du nord du pays au désert de Gobi.
Pour nous accompagner :
5 touristes
– un couple de retraités à l’accent toulousain : Monique, chaleureuse mamie high-tech avec un faible pour les beignets
Honoré, passionné de mécanique qui ne sort jamais sans son caméscope
– un duo de cheminots grands voyageurs : Fred, sudokiste aux neurones survoltés
Jean, infatigable estomac sur pattes photomaniac
– une cavalière émérite : Ludivine, nature et un peu tête en l’air
4 mongols
– notre guide Tuul : gourmande et rieuse, elle n’a pas son pareil pour chanter le soir au coin du feu
– une cuisinière : Saruul, toujours de bonne humeur et grande amatrice de lait de jument fermenté
– deux chauffeurs : Nergui, fonceur et cabotin, et Eba, ancien lutteur et fin blagueur
Deux fourgons 4×4 russes (UAZ) nous attendent, nous allons passer une centaine d’heures à nous faire chahuter sur des pistes non goudronnées, l’aventure peut commencer !
Ouuuh baby !!!
(Allez fallait bien que quelqu’un le fasse !)
Bon on attend la suite !
Ça m’a l’air -comme cette grand mère – photogénique tout cela…
Bonne route en attendant
Et tu connais la choré qui va avec aussi?
Une centaine d heures. J ose a peine imaginer.
Bonne route.
J allais dire bon courage. Mais vous avez deja prouve a plusieurs reprises que vous en avez a revendre.
Nous pensons tres fort a vous.
Tout le temps.
Encore vous? Mais allez donc vous occuper de votre petit Elias au lieu de trainer sur le blog! Boussat
Assalamou alaykoume,
L’un n’empêche pas l’autre.
Nous sommes rentrés dimanche dernier après une escale à Paris. Il me manquait quelque chose et je n’arrivais pas à savoir ce que c’était. Je viens de comprendre à l’instant.
Je n’avais tout simplement pas fait un certain numéro à Paris pour dire : I just call . . .
Bien sûr, nous continuons à voter.
Portez vous bien.
Génial ! On attend la suite avec impatience…..
That’s done!
vous auriez pu continuer a cheval…. un peu de persévérance!!have fun!
On avait peur d’en avoir la culotte! Humouuuur….
des news des news!!! on se ferait presque du souci face à ce silence!
Tu t’es inquiétée pour nous? Comme c’est mignon ☺