Qui nem nous suive

Avec plus de 7 millions d’habitants et au moins autant de scooters, Ho Chi Minh Ville est une mégalopole bouillonnante et nous avons ressenti comme un choc à renouer ainsi avec une telle agitation. Heureusement les vietnamiens sont plutôt gentils et même s’il n’est pas pho qu’ils sont un peu plus insistants que leurs voisins auprès des touristes, il n’y a vraiment pas de quoi sortir de Saigon.

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Nos billets de bus Open Tour en poche, nous la quittons pourtant afin de lentement remonter la côte.
Premier arrêt, Mui Ne, une station balnéaire nichée au creux d’une dune, lieu de villégiature des vacanciers russes venus y dépenser leur thune et rendez-vous incontournable des amateurs de kite et de windsurf. Fait exprès, le vent avait choisi juste le jour où nous y étions pour poser un RTT, nous contraignant à travailler… notre bronzage !

En revanche il ne s’est pas fait prier pour dépêcher de gros nuages jusqu’à Hôi An, notre prochaine étape. Ce sera malgré tout le coup de coeur de notre séjour. Et pour cause : avec sa vieille ville pleine de charme, sa gastronomie de premier choix (ah le Morning Glory…), ses paysages de rizières et ses plages de cocotiers, Hôi An est la quintessence même du Vietnam.

Nous y avons retrouvé Jean-Rémy et Phi qui ont joué les guides, le temps d’une journée mémorable à sillonner les environs à pied, à vélo et en barque, et nous ont accompagnés pour fêter la nouvelle année.
Chuc Mung Nam Moi !

Le temps de se faire confectionner un petit tailleur/costume sur mesure – sensation étrange et allure méconnaissable au moment des essayages – et nous reprenons la route vers le nord. Après une courte halte sous les Hué de la foule nous arrivons à Hanoi, pas mécontents d’en avoir fini avec les bus couchettes.

Est-ce pour faciliter notre imminent retour que le temps s’est considérablement rafraichi ? En tout cas pas question de se jeter à l’eau lors de notre petite croisière dans la baie d’Halong. Et tandis qu’autour de nous surgissent les fameux îlots rocheux, la météo va de Charybde en Scylla et nous disparaissons bien au chaud dans nos cabines.

A Hanoi, deux choses courent les rues : les gargotes et les 2 roues. Meriem gardera en souvenir le goût des succulents bun bo dégustés sur le pouce et moi la roue de ce scooter sur mon pied, qui lui aussi m’a bien fait déguster.

Ainsi s’achève notre périple en Indochine et l’Aventurier qui s’ébattait en nous, égaré dans la vallée infernale, va se laisser bercer tranquillement jusqu’à Hong Kong, dernière étape avant l’ultime coup de gong.
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