Au fil du Mékong

Encore sous le charme des villages que nous venons de traverser, nous amorçons notre descente le long du Mékong, la colonne vertébrale du Laos.
Première étape, Luang Prabang, et l’on comprend tout de suite où étaient passés les touristes, si rares dans le nord.
A
Qu’à cela ne tienne, ce ne sont pas les excursions qui manquent et nous louons un scooter à la journée pour aller découvrir les cascades de Kuang Si, où l’eau se déverse dans de magnifiques bassins turquoises. Quand on voit la couleur du Mékong, on n’hésite pas très longtemps sur le lieu où faire trempette !
Dans le cadre de notre formation aux métiers du cirque, nous visiterons aussi les chutes de Tad Sae, l’occasion de parfaire un numéro de tandem aquatique, à dos d’éléphant ! Qu’on ne s’y trompe pas, ce fut purement professionnel, alors défense d’ivoire un quelconque attrape-touriste !
Vestige de la colonisation, la pétanque est restée très populaire auprès des Laotiens et force est de constater qu’ils n’ont pas grand chose à envier aux Marseillais. Seule différence, l’enjeu n’est pas une tournée de pastis mais une poignée de main… pleine de billets !
Luang Prabang ne manque pas non plus de temples, ce qui donne lieu à un curieux défilé de moines chaque jour au lever du soleil. Drapés dans leur habit orange, ils parcourent les rues en faisant l’aumône tandis que les habitants, agenouillés sur le trottoir, glissent chacun à leur tour une bolée de riz dans leur panier. Une ville touristique certes mais qui n’a pas renoncé à ses traditions.
Nous continuons notre trajet – l’occasion d’expérimenter le bus couchette local – pour atteindre Vientiane, la capitale du pays. Avec ses 240 000 habitants, elle s’étire paisiblement le long du Mékong et on est loin de la frénésie d’une grande ville.
Ce qui ne l’empêche pas d’avoir quelques atouts dans sa besace, notamment l’excellent restaurant Makphet, qui en plus aide à la réinsertion de jeunes défavorisés, ou un authentique salon de massage en plein air avec sauna aux herbes, entendez par là une cabane perdue dans la foret, qui valent largement le détour.
Sans oublier Xieng Khuan, un parc à l’extérieur de la ville qui exhibe de drôles de sculptures, mélangeant allègrement bouddhisme et hindouisme, pour un résultat des plus original.
Nouveau bus de nuit – avec couchette double s’il vous plaît ! – pour rejoindre Si Phan Don, dernier point de passage avant que les berges du fleuve ne deviennent cambodgiennes. Surnommé les 4000 îles, c’est un petit paradis tropical où l’activité principale consiste à regarder le soleil se coucher sur le Mékong, bien installé dans son hamac, tout en sirotant une coco.
Eventuellement, la journée on peut aussi se promener à vélo, longer des plages de sable blanc où guetter en vain quelques dauphins, mais la chaleur est telle qu’on finit inévitablement par s’allonger sous le ventilo.
Pays aux multiples facettes, le Laos fut pour nous une vraie découverte et nous le quitterons avec un petit pincement au coeur. Heureusement que l’avenir nous réserve Angkor de belles promesses.
A
On nous a décrit le Laos comme un beau pays
Votre film donne vraiment encore plus envie d’y aller !!!
Ben alors vous attendez quoi? 😃
Ah ! On se la coule douce sur le Mékong (il n’y a pas de contrepèterie !) tandis que nous avons connu un transport Lyon-Paris, coincés entre vos multiples bagages à remonter!
Il faudrait aussi atterrir un peu et nous dire quand vous atterrissez : lieu, heure, vol, projets…
Oh ! Oh! ça approche ! Un très bonne année 2013 à vous et à nous tous !
JF le gone de Lyon dit d’arrêter de faire des mékongoneries.
On dirait que tout le monde est pressé de nous voir rentrer…
On vous envoie les détails par e-mail et quelques degrés avec !