Namasté !

Notre premier contact avec l’Himalaya se fait par la voie des airs et le spectacle offert à travers le hublot est absolument grandiose.

D’abord des lacs, puis des sommets enneigés qui transpercent les nuages et enfin l’Everest, qui du haut de ses 8000 mètres semble défier notre avion.

A

Nous aurons l’occasion de le retrouver dans une dizaine de jours si nos chaussures veulent bien nous conduire jusque là, mais pour l’heure nous posons nos valises à Katmandou.

Ici on est bien loin du grand air de la montagne, la capitale est une ville dense et polluée, et même dans la zone touristique de Thamel, il ne faut pas espérer échapper aux klaxons et aux coupures d’électricité.

Heureusement qu’il y a les népalais, toujours souriants, rompus à l’anglais et experts dans l’art du commerce : de l’artisanat tibétain aux guêtres de hippie en passant par les contrefaçons de vêtements techniques, tout se vend et surtout se marchande !

Si Katmandou est le centre névralgique des trekkeurs en tout genre, la vallée qui l’entoure n’est pas dénuée de charme. On y trouve d’anciennes places royales, des temples hindous et autres stûpas, qui témoignent de la splendeur d’antan et prouvent que le patrimoine népalais n’est pas laid.

Mais ces agréments culturels ne sauraient nous détourner de notre objectif principal : partir à l’assaut des sentiers himalayens pendant deux semaines, au cours d’un trek qui devrait nous conduire au-delà de 5000 mètres et au plus près de sa majesté l’Everest. Pas mal pour des conquérants au nez pâle !

Si nous survivons, nous prendrons sans doute un peu de bon temps à Pokhara, au pied des Annapurna, avant de mettre le cap au sud pour aller jouer aux cowboys avec les indiens et tâter de la vache sacrée.