Aller au contenu principal

Lost in translation

Découvrir Tokyo pour la première fois c’est un peu comme faire un immense puzzle. Certaines pièces nous semblent familières, d’autres plus singulières, mais on ne sait pas trop comment les assembler ni à quoi le tableau final va ressembler.C’est une ville pleine de contrastes, parfois déroutante – souvent désopilante – et c’est à force de s’y perdre qu’on finit par en devenir accro.

Tokyo est d’abord une mégalopole surpeuplée et la marée humaine qui traverse chaque jour le passage piéton de Shibuya résume à elle toute seule la densité de la population. Mais comme dans une fourmilière, chacun vaque consciencieusement à ses occupations, sans heurt ni bousculade, y compris à l’entrée du métro !

On pourrait croire que les japonais s’effacent derrière les rouages bien huilés d’une société trop policée, pourtant il n’en rien. Il suffit de les regarder pour s’en convaincre. Les employés de bureau, si stéréotypés dans leur pantalon de costume et leur chemise blanche, jouent à la PSP, la jeunesse branchée et dévergondée n’hésite pas à revêtir un kimono traditionnel pour une sortie en ville et les adolescentes déguisées en écolières des maids cafés détournent pudiquement les yeux quand vous voulez les photographier.

Ce mélange des genres se retrouve aussi dans l’architecture audacieuse de la ville, qui loin d’être un empilement de tours sans âme, a fait la part belle à de nombreuses créations originales. À une exception près, cette pâle copie de notre chère Tour Eiffel, qui malgré son habit rouge n’égalera jamais notre révérencieuse dame de fer.

Ainsi, selon que vous flâniez dans les avenues chiques de Ginza ou d’Omotesando, embarquiez dans le métro aérien d’Odaiba, cédiez aux sirènes des magasins d’électronique de Shinjuku ou d’Akihabara ou simplement déambuliez dans les allées tranquilles d’Asakusa, Tokyo vous dévoilera un visage sans nul autre pareil mais avec toujours dans le regard une étincelle.

Prochaine étape la Mongolie, avec 30 heures de train couchette entre Beijing et Oulan-Bator, de quoi ressortir pliés en quatre. Sayonara les (orig)amis !

A

PS :  comme on va être absent quelque temps, on vous laisse en bonus un bêtisier, de quoi vous faire patienter jusqu’au prochain article ;-D

A

4 Commentaires Poster un commentaire
  1. Incroyable ! j’espère que vous gardez tout le bêtisier de tout le voyage. On apprécie la performance du reportage final !
    Vous allez nous manquer jusqu’au 19 septembre !

    29 août 2012
    • Meriem #

      Vous aussi vous allez nous manquer pendant votre voyage polak, amusez-vous bien!

      18 septembre 2012
  2. Zineb #

    Trop fan du bêtisier, que de bons moments et de fous rires!
    Merci pour la ptite sièste dans le métro, c’est ce que j’ai le plus adopté des japonnais

    30 août 2012
    • Meriem #

      Tes petites siestes n’étaient pas seulement dans le métro!

      18 septembre 2012

Commenter

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :