Un peu de zen et beaucoup de plaisir(s)

Le Japon n’a pas son pareil pour mêler tradition et modernité. C’est donc à bord de son TGV futuriste que nous gagnons Kyoto et plongeons aussitôt arrivés dans les trésors de son lointain passé.
Il y en a pour tous les goûts, quartiers de geishas, jardins zen, temples, sanctuaires, de quoi satisfaire les visiteurs d’un soir comme les férus d’histoire.
Nous avons donc arpenté les ruelles d’époque, fait coulisser des portes, admiré la beauté sophistiquée d’un pavillon, le charme dépouillé d’un autre, et médité devant des pierres subtilement disposées sur une mare de sable ratissé.
Ainsi lancés sur la voie de la sagesse, nous poursuivons notre quête du dō dans la bambouseraie d’Arashiyama, de quoi se sentir vraiment tout petits, avant de gravir, à l’ombre des torii, le sentier de Fushimi Inari Taisha et d’élever notre esprit au fur et à mesure de nos pas.
Mais notre séjour à Kyoto restera marqué avant tout par une matinée mémorable, quand attirés par un attroupement de photographes, nous avons assisté à la quintessence du Japon d’aujourd’hui, avec d’un côté le défilé tout en retenue de maiko – apprenties geisha venues honorer leurs aînées – visage blanc et habit traditionnel, et de l’autre cette horde de journalistes rivés à leur téléobjectif, le bob vissé sur la tête, et guettant fiévreusement la moindre de leurs apparitions. Quant à nous, nous prenions un malin plaisir à faire diversion.
S’en suit un petit crochet par Kanazawa, ville tranquille qui doit sa renommée à son jardin classique et à son musée contemporain, puis nous mettons le cap sur Nara, ancienne capitale impériale et autre fleuron du patrimoine nippon. Le Japon a beau être un pays sûr, ici il faut faire très attention à son pique-nique car au moindre relâchement, un daim vient fourrager dans vos affaires (n’est-ce pas Zineb ?). Et comme ils sont classés trésors nationaux, pas question de les rudoyer ! C’est donc en charmante compagnie que nous avons déambulé entre les temples et les pagodes jusqu’à la nuit tombée. Des bougies ont alors illuminé toutes les allées pour célébrer la fête de To Kae, l’heure pour ces bébêtes de filer se coucher et pour nous de profiter de ce hasard du calendrier.
Encore une fois personne ne bouddha son plaisir.
A
Ni ppons en anglais ni ppons en mets…
Imaginez-vous les difficultés de communication il y a dix ans
quand nous avons (sur)vécu au pays du soleil levant ?
Que de photos de plats japonais !
Peut-être que comme moi cela vous dégoutait ?
Honte sur vous de vous moquer
De jolies geishas si raffinées
et vos défis dans tout ça ?
Konnichiwa
J’avoue qu’on a lamentablement échoué à relever tes défis nippons
De la Geisha au Kabuki il n’y a qu’un pas, mais quant à celui des distributeurs de petites culottes usagées, nous ne l’avons pas franchi !
Trop fan de Mimi la geisha !!!
j’en ris encore…
Heureusement que j’ai censuré ta phrase choc de l’interview
Bien joué Meriem,quel talent d’artiste! tu prépares sans doute ta reconversion .
Il paraît que ton contrat de star est déjà prêt…..
Surtout qu’après ma performance de geisha je sens que personne ne voudra plus de moi dans le milieu de l’actuariat
nous avons souvenir d’un certain P-A, déguisé, coiffé et maquillé en geisha à 18 ans. La vidéo vaut très cher !
C’est pas bientôt fini ces divulgations ! Tant que ce n’est qu’un souvenir…