Hasta siempre

Che pas trop par où commencer pour vous raconter notre séjour à Buenos Aires… Peut-être par dire muchas gracias à Veronica qui nous a laissé les clefs de son appartement – rien de tel que de loger Che l’habitant – en plein Ricoleta.

Ce quartier très vivant est célèbre pour son cimetière, un peu l’équivalent du père Lachaise mais avec des tombes beaucoup plus kitsch. Ici reposent tous les grands noms du pays et notamment Eva Peron, la madone (sans a final !) du peuple argentin, qui hélas n’Evita pas une mort tragique…

Légèrement plus au nord s’étend Palermo, le quartier bobo de BA, où nos instincts primaires de carnivores ont repris le dessus, le temps de dévorer d’énormes morceaux de viande dans une savoureuse parrilla. Plus de place pour le dessert évidemment mais encore la pêche pour le Malba, musée avant-gardiste, dans lequel nous avons fait d’intéressantes explorations chromatiques…

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Le dimanche tout le monde se retrouve au marché de San Telmo, quartier aux faux airs de Montmartre – la butte en moins – où il fait bon flâner, s’arrêter dans un café déguster un gâteau au dulce de leche, ou simplement s’affaler sur un banc aux côtés de Mafalda.

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Mais le quartier le plus emblématique et le plus populaire est au sud de la ville. La Boca exhibe fièrement son identité, avec ses maisons de bois et de tôle peintes de toutes les couleurs, son stade mythique de la Bombonera et son icône, Diego Armando Maradona. D’ailleurs la main de Dieu n’a pas manqué de frapper le champion du monde de tango, qui nous a gratifié d’une magnifique chute lors de sa démonstration.

Cessons là les moqueries car nos essais dans différentes milongas n’ont guère été plus probants… Naturellement je vous laisse deviner qui était le maillon faible ! Attitude, posture, rythme, pas, j’ai beaucoup tangué mais rarement dansé. A croire que ce n’est pas ma tasse de maté.

Avant de partir nous nous sommes aussi offerts une petite journée au vert dans l’estancia de Los dos Hermanos, à une centaine de kilomètres de Buenos Aires, toujours pour tester nos talents de cavalier, mais à cheval cette fois ! Un peu gauches, à défaut d’être de véritables gauchos, nous nous sommes tassés les vertèbres à chaque accélération de nos montures, Lelo et Pamperito, mais sans jamais flanChe.

Fin de communication. Bravo Tango.

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