Rio ne répond plus

Maillot, enfilé !

Havaianas, chaussées !

Nous voilà parés (la tenue de routard attendra) pour aller à la découverte de Rio.

Première étape : la plage ! Et plus précisément Ipanema où malgré un ciel un peu couvert – qui nous fait boycotter la crème solaire – nos peaux grises de parisiens ne vont pas tarder à rougir, ce qui complète à merveille notre panoplie de parfait touriste.

Touristes qui ne sont d’ailleurs pas légion car dans la rue il est bien rare d’entendre autre chose que du portugais. Pratique quand on ne le parle pas, surtout que les cariocas sont plutôt bavards, mais exclusivement dans leur langue ! Ils répètent encore et encore jusqu’à percevoir une lueur de compréhension dans nos yeux puis finissent inévitablement par lever le pouce. Ta bom ! Cela nous vaudra quelques belles balades en bus, faute de savoir où descendre (les arrêts ne portent pas de nom) ou de pouvoir connaître le trajet. Surtout que les chauffeurs ne font pas dans la dentelle, vertèbres sensibles s’abstenir !

Nous avons quand même réussi à atteindre les deux sites emblématiques de la ville, d’où l’on peut, après une petite grimpette en funiculaire ou en téléphérique c’est selon, avoir des vues de Rio à couper le souffle (sans pour autant être monté à pied, cqfd). Mais il existe également une autre solution pour avoir un beau panorama…

Muito obrigado à Ricardo flying Hamond qui rend ce vol plané aussi simple qu’un jeu d’enfant, au point qu’on se demande pourquoi il est classé en sport extrême par toutes les assurances…

 Au rayon culturel, nous nous fendons d’une visite au musée d’art moderne (MaM pour les intimes), qui ressemble à s’y méprendre à un hangar d’avion et contient quelques collections dignes d’une boutique de haute couture, non qu’elles soient fameuses, mais car les oeuvres sont plus qu’aérées entre elles.

Nous avons également profité de notre séjour pour faire une excursion dans le Minas Gerais, petit état (aussi vaste que la France) au nord de Rio.

 Question bon plan, nous vous conseillons vivement le brunch du Parque Lage, qui permet de savourer le cafe da manha dans un cadre enchanteur, à deux pas du jardin botanique et de ses vertigineux palmiers. L’occasion aussi pour nous de saisir au vol un colibri et de relever par là l’un de nos nombreux défis !

A

Une dernière séance de bronzette à Copacabana – où le fil dentaire fait des ravages – et il est déjà temps de s’envoler pour le Nordeste, direction Sao Luis.